Suite à un refroidissement dû à un stress ou à une baisse de
l’immunité, l’organisme a besoin de récupérer. On peut se sentir patraque sans
être vraiment malade (nez bouché, tête congestionnée –gros rhume). Les huiles
essentielles aident à retrouver le tonus, soulager les maux de gorge, la
rhinite, la toux.
Certaines vont nous protéger et d’autres nous aider à aller
mieux. Toutes vont nous soutenir et, de par leurs vertus anti-inflammatoires,
renforcer notre immunité.
Suivez ce lien pour savoir comment les utiliser sans danger.
Suivez ce lien pour savoir comment les utiliser sans danger.
Quelles huiles essentielles privilégier en hiver ?
Chaque litre d’huile essentielle résulte de la distillation
de kilos voire de tonnes de plantes aromatiques. Chacune renferme une centaine
de molécules, dont une dominante qui nous donnera la propriété de l’huile
essentielle.
Les molécules sont dites :
·
positives (positivantes) c’est-à-dire qu’elles
sont toniques, stimulantes et anti-inflammatoires : il s’agit des
terpènes, terpénol, ethers, oxydes..
·
négatives (négativantes) : relaxantes,
sédatives et anti-inflammatoires, comme les esters, aldéhydes, cétones,
acides..
Concernant les huiles essentielles de l’hiver, on
privilégiera par exemple les terpènes
positivants et immunostimulants (toutes les essences de pins et de sapins).
L’essence de térébenthine est le terpène par excellence, positivante et
hyper-dynamisante. C’est l’essence utilisée dans le «Bol d’air
Jacquier ».
Une huile essentielle comme l’épinette noire utilisée en
friction sur la zone des surrénales au réveil va nous aider à sortir du lit
lors des matins froids d’hiver, en stimulant la production de cortisol.
On privilégiera aussi les huiles essentielles à alcools, qui
ont les avantages des phénols sans leurs inconvénients : les huiles
essentielles à alcool ne présentent pas de toxicité aux doses indiquées et
peuvent être appliquées pures sur la peau.
Par exemple, les terpinéols font tomber la fièvre, sont
anti-bactériens, béchiques (anti-toux), analgésiques, expectorants.
Focus sur quelques huiles essentielles
indispensables en hiver:
- 1. Le niaouli (melaleuca quinquenervia)
Son utilisation en interne est controversée du fait du 1.8
cinéole qu’elle contient, et dont l’organisme n’a pas besoin. On peut se procurer
du goménol, une essence de niaouli purifiée et débarrassée de ses aldéhydes
irritantes.
L’intérêt du niaouli réside en sa richesse en monoterpénol,
qui lui confère des propriétés anti-bactériennes, antivirales,
immuno-stimulantes et toniques.
Il sera utile en cas de bronchite, grippe, asthme, coqueluche,
rhinite, otite, bronchite, sinusite…
Appliquer en externe diluée à 20% dans une huile de massage
ou pure sur le torse et le dos en prévention des maux grippaux.
On peut bien sûr l’utiliser en inhalation ou en diffusion
pour dégager les voies respiratoires, ou quelques gouttes sur un mouchoir à
respirer profondément, 2 à 4 fois par jour.
Si l’on choisit de l’ingérer, on peut en mettre 2 gouttes
dans une cuiller de miel, ou par exemple sur un peu de mie de pain.
Utilisez le niaouli en synergie avec les huiles essentielles
présentées plus bas : ravintsara, tea-tree, saro, mais aussi cajeput…
- 2. Le ravintsara (cinnamomum camphora)
A ne pas confondre avec le ravensare (ravensara aromatica),
le ravintsara est la star des huiles essentielles antivirales. Il agit contre
la grippe, en prévention comme en curatif. Il est d’ailleurs préconisé de le
diffuser en période d’épidémie.
Le ravintsara stimule le système immunitaire et possède des
propriétés anti-bactériennes, mucolytiques et expectorantes : il est
particulièrement recommandé en cas de bronchite, de sinusite et de
rhinopharyngite.
Il sera d’une grande aide lors des états d’épuisement
nerveux et de grande fatigue.
En interne, on prendra une à deux gouttes, 3 fois par jour
dans du miel, ou par exemple dans une cuiller à café d’huile d’olive.
En externe, on la diluera à 20% dans une huile végétale,
pour masser deux fois par jour le torse, le dos et l’arrière des oreilles. On
peut aussi utiliser quelques gouttes pures en massage de la colonne vertébrale
en cas de fatigue extrême, convalescence, infection virale.
A utiliser en synergie avec l’huile essentielle de niaouli,
de tea-tree ou des huiles essentielles à phénols (origan compact, d’Espagne ou
thym à thymol).
- 3. Le tea-tree (melaleuca alternifolia)
L’huile essentielle de tea-tree est, comme le ravintsara et
le niaouli, anti-virale, anti-bactérienne et immunostimulante.
On l’utilisera, en synergie avec elles, pour le traitement
de la sphère ORL dans les cas de sinusite, bronchite, angine, otite,
rhinopharyngite.
En interne, on prendra 1 à 2 gouttes dans du miel ou de la
purée d’amandes par exemple, 2 à 3 fois par jour.
On peut l’utiliser en externe en dilution à 20% dans une
huile de massage ou pure sur la peau. Attention cependant aux peaux sensibles.
Elle travaillera en synergie avec le saro, le cajeput, ou en
dilution avec l’origan.
- 4. Le mandravasarotra ou saro (cinnamosma fragrans)
Anti-infectieux respiratoire, antiviral et antibactérien, le
saro est aussi antiparasitaire (dans les cas de diarrhée ou tourista).
Expectorant, le saro fluidifie les sécretions bronchites,
soulage les écoulements. Il est régulateur des défenses immunitaires.
C’est aussi une huile essentielle calmante, utile en cas de
stress et de dépression. Appliquer une goutte sur chaque poignet avant de sortir
crée une protection énergétique lorsqu’on est affaibli.
On peut aussi l’utiliser diluée à 20% dans une huile
végétale, en massage du torse, du dos et de l’arrière des oreilles.
On peut l’appliquer pure sur le front en cas de sinusite, ou
sur le dos en cas de grippe.
On peut la diffuser ou appliquer une goutte sur la plante
des pieds en période d’épidémie grippale.
- 5. L’eucalyptus radié (eucalyptus radiata)
Antiviral, l’eucalyptus radié agit sur l’ensemble des voies
respiratoires. Il a une action expectorante douce (recommandé en soin des toux
grasses), moins expectorant mais plus efficace que l’eucalyptus globuleux, et
plus adapté à l’enfant pour un usage externe ou en diffusion.
Tonique général et stimulant des défenses immunitaires,
l’eucalyptus radié est un anti-infectieux efficace en cas de virus comme la
grippe, de bactérie ou de mycose (notamment au niveau uro-génital).
En interne, on prendra 1 à 2 gouttes 3 fois par jour dans du
miel, ou par exemple sur un comprimé d’acérola.
On peut le diffuser en cas d’épidémie en association à
d’autres huiles essentielles respiratoires comme l’eucalyptus globuleux, le
saro, le ravintsara..
Pour les enfants, on appliquera 3 gouttes diluées dans une
huile végétale d’amande douce, en massage de la voûte plantaire.
- 6. Le thym (thymus vulgaris)
On choisira l’huile essentielle de thym en fonction du
chémotype : les thyms à thymol, à linalol, à thujanol sont tous
anti-infectieux respiratoires. Attention cependant le thymol est un phénol
dermocaustique, à utiliser avec prudence.
Pour le thymol, on préférera l’utiliser en externe, dilué à
10% dans une huile végétale. Pour les courageux qui souhaitent l’utiliser en
interne, on recommandera une période d’utilisation courte, et une dilution à
10% dans un dispersant, à raison de 10 gouttes 3 fois par jour.
Pour les autres thyms, on peut les utiliser purs en externe,
et 1 goutte, 2 fois par jour sur un support neutre en interne.
Le thym est à associer avantageusement à la cannelle, au
saro et au tea-tree.
Comment contrôler la fièvre ?
Comme nous l’avons vu dans l’article précédent, la fièvre
est une réaction vitale de l’organisme qui se défend. Il est bon de la
contrôler, sans la casser, au-delà de 39°, notamment pour éviter le surmenage
du système circulatoire.
Pour cela, on peut envelopper les mollets ou la poitrine
avec 3 à 5 gouttes d’une huile essentielle fébrifuge pour 1 litre d’eau à 2° en
dessous de celle du patient.
Les huiles essentielles fébrifuges : bergamote,
cajeput, citron, eucalyptus globulus et radiata, lavande fine, menthe poivrée,
myrte commun à cinéole, néroli.
Sources: Dr Valnet, Thierry Folliard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire